14 Avr « Dix-huit bonnes raisons de détester son entreprise » , un pavé dans la mare du management
Lors des journées « Humanisme et Gestion » organisées par BEM les 12 et13 avril 2012, j’ai eu grand plaisir à écouter Hubert Landier, auteur de « 10 bonne raisons de détester son entreprise ». L’analyse offerte par ce livre au titre volontairement provocateur s’appuie sur les centaines d’entretiens que Hubert Landier a menés au sein d’entreprises françaises, grandes et petites.
Il en ressort (je schématise à outrance, lisez le livre pour en savoir plus !) que les salariés et les dirigeants ont une perception radicalement différente de leur entreprise : l’entreprise « vue du haut » et l’entreprise « vue du bas » n’ont tout simplement rien à voir l’une avec l’autre …
Pourquoi ce hiatus ? Sans doute parce que les « états-majors » n’assurent plus la liaison avec le terrain, qu’ils ignorent même parfois ce qu’est cette réalité du terrain ?
Mais, que devraient donc faire les managers pour mettre fin à ce « Divorce à la française » (autre livre du même auteur) ? Comment réconcilier les salariés avec « leur » entreprise ? Comment développer le bien-être au travail ? Comment restaurer la « valeur » travail et le sentiment de reconnaissance ?
Dans mon travail d’accompagnement de Dirigeants je constate que ces questions font d’autant plus écho que certains dirigeants de très grandes entreprises ressentent, à leur niveau, ce même désamour…
Alors, modestement mais sûrement, je vous propose, à vous dirigeants et managers, de travailler votre Leadership managérial, et de conduire progressivement vos entreprises vers la performance sociétale !
Un extrait
C’est très intéressant, votre atelier. Vous devez avoir beaucoup de visiteurs ?
– Oui, beaucoup.
– Et bien entendu, on vous dit qui c’est ?
– Pensez-vous, on voit les costards-cravates qui débarquent ; on a l’impression qu’ils sont au zoo ; ils s’intéressent aux machines, et nous, on n’existe pas.Est-ce que cela coûterait cher à l’entreprise de mettre à l’entrée de l’atelier un panneau du style : « Vendredi, visite du délégué commercial de notre principal client » ?
Simplement, on n’y a pas pensé ; sans doute a-t-on mieux à faire ?
En attendant, les salariés, face à cette présence d’inconnus, fabulent : « Est-ce qu’on ne va pas être rachetés ? Est-ce que ce ne sont pas les représentants des repreneurs ? «
Et pour terminer, j’adresse tous mes remerciements à Zahir YANAT qui permet ces belles rencontres …